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Faire face à la crise: tuons les animaux!

La méthode est sans conteste brutale mais c'est une conclusion inévitable. Dans notre monde de communication suprême tout est lié. Les animaux sont la cause des convulsions du capitalisme. Ce sont les spasmes de l'intoxication...

... alimentaire ont fait accidentellement cliqué les traders sur les mauvaises options. Ce sont des dérangements hormonaux qui ont fait s'accoupler les entreprises les plus hétéroclites au détriment des plus élémentaires règles génético-économiques.
Nous sommes victimes d'une revanche animalière. Fièvre aphteuse, grippe aviaire, grippe porcine: moutons, vaches, poulets et cochons, tous unis pour imposer leur suprématie sur terre! Tel des kamikazes, ils ont empoisonné leur corps pour intoxiquer nos élites. Un monde sans dessus-dessous est alors émergé: spéculation à la baisse, les céréales dans les moteurs, les dérivés pétroliers dans nos assiette, des guerres contre personne, des gauchistes dans des gouvernement de droite, un pape catholique, une club de ligue deux champion de France... Toutes les conditions de la déchéance.

Pour le moment, seuls les animaux domestiques, enfin il faut comprendre les animaux qui ont réussis à infiltrer le milieu de l'élite animal (i.e. les Humains), sont entrés en résistance mais les sauvages sont à nos portes. Les sangliers se transgénisent dans nos champs, profitant de nos technologies et de nos compétences productivistes. Les goélands apprennent nos us et coutumes dans nos décharges. L'ours pyrénéen apprend les techniques de chasse pour mieux mater notre révolte le moment venu (fort heureusement, son espionnage reste très maladroit et les chasseurs finissent toujours par le remarquer et avoir sa peau). Il faut rester vigilant et se ressaisir.

Pour un monde meilleur, tuons nos chiens! Nos meilleurs amis, me direz vous. Mais ce sera une mesure préventive, car la trahison est d'autant plus douloureuse que le traite est amical. Faisons bouillir nos poissons! Car ils nous observent tapis dans les plantes aquatiques, relâchant par traitrise quantité de nitrite qui empoisonne nos fils et nos compagnes. Pendons nos canaris! Juste parce que c'est très décoratif une guirlande de perruche/canaris pendus. Enterrons vivant nos chats car trop souvent ils arrivent à se libérer du sac de jute qui les enfonce vers la noyade. Ensuite, électrocutons les, empoisonnons les, fusillons les, écartelons les, guillotinons les, rouons les, échaudons les, car les chats ont sept vies. Enfin épuisons les chevaux qui doivent subir les mêmes outrages que n'importe qu'elle autre conquête humaine: ce ne serait que justice!


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