Car telle est bien la conclusion de ce dramatique événement. La mort du remonteur de noisettse est une aubaine pour bien des gens. Six millions de dollars le cliché. Un paparazzo a bien gagné sa journée. A prix d'une photographie de...

... la mort, nous pouvons penser qu'il doit convoiter le marché très lucratif du burkinabais, soudanais et autres bengalis plus occupés à crever de faim qu'à travailler pour s'acheter un i-phone. Avis aux amateurs, même à 500 dollars, ils pourront se rattraper sur le nombre.
Si vous trouver, le précédent paragraphe un peu virulent, dites vous que si cette photographie s'est achetée aussi chère, c'est parce qu'elle sera vendue encore plus chère. Les limites entre prédateurs et charognards sont minces et fluctuantes.
Nous ne parlerons que très peu des raisons politiques de la mort du chanteur, une fois de plus pour des motifs de sécurité personnelle. Mais bon, les journalistes de fond ont enfin trouvé une bonne raison d'ignorer les troubles iraniens et leurs répressions sanglantes mais pas si vendeuses que ça finalement. Point positif: remarquons que ça nous évite également les discours ignorants sur le sujet.


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