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Manque de dimensions: bienvenue dans le blogorond

En créant un blogue, nous avons découvert une nébuleuse parallèle avec son langage, sa culture, ainsi que ses us & coutumes. Le blogueur est né en tant que fruit improbable d'une culture internet indéfinissable et d'un...

... commerce électronique pseudo vivotant. A priori rien ne différencie ce monde virtuel de notre univers familier.
Les électrons, photons et radiations électroluminescentes n'y changeront rien, le filtre numérique s'occupe de la technologie et laisse le monde réel tel qu'il est: les égocentriques, les opportunistes, les médiocres, le restent (éventuellement débarrassés d'un certain sentiment de frustration, en admettant que cela soit possible) tandis que les altruistes y trouvent des possibilités renouvelées de partage; les artistes, un support créatif prometteur et les champions de la rhétorique, de nouveaux modes d'expression (surtout s'ils sont aussi doués pour les langues étrangères). Les pourfendeurs de syntaxe s'en donnent à c?ur-joie, alors que les grammairiens extrémistes doivent crier grâce face aux assauts de la Novlangue. Un coup de Tag dans l'?il, ce n'est certes pas trop douloureux mais comment savoir si un swap, un blogroll ou un rétrolien sont réellement inoffensifs ? Nous ne parlerons même pas des spécialités disciplinaires, tels les Challenges et autre PAL des blogueurs littéraires. Quelques amphigouris bien placés professionnalisent diantrement les propos d'amateurs éclairés.
Dorénavant, il est donc possible de partager ses passions avec les avatars d'internautes vivant à l'autre bout de la planète, voire de s'engueuler à coups de commentaires bien sentis plutôt que de vive voix avec des amis bons «réels». Ce qui nous ferait penser qu'un blogroll reste quand même moins douloureux qu'un direct du droit. Courageux mais pas téméraire mieux vaut une inflation de la cornée qu'un hématome.
Oui, la blogosphère est une jungle dans l'univers ouaté du Home-sweet Home cinéma, l'écho des états d'âmes de nos homologues à peine amortis par l'écran de l'ordinateur... bref, l'inharmonie du monde à portée de clics.
Pour conclure (car il faut savoir être aussi léger qu'un courant d'air pour prévenir la fermeture intempestive de la fenêtre blog): qu'avons-nous déclaré de neuf dans ce billet ? Rien.
Premièrement, parce que, fidèle aux traditions des blogueurs avertis, nous n'avons rien expliqué; et deuxièmement, parce que nous n'avons fait que répéter ce que d'autres ont déjà dit mieux que nous. Ce n'est pas le privilège de la seule blosgosphère, nous l'admettons.
Quoi qu'il en soit, disons le haut et fort (ou plutôt en lettres CAPITALES): Vive la liberté de mono-expression ! Et souhaitons longue vie à cette extraordinaire sphère d'idées inertes, éclairée d' étoiles, reflet des cieux de la planète Terre. Dommage que nous vivions dans une caverne.

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