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La trahison du noumène.


 Qu'est-ce qu'un What if, c'est une uchronie (terme inventé en 1857 par Charles Rouvier philosophe à l'allure de marin breton) mais en plus chic car britannique.
Un exemple de what if? Un what if pourrait être par exemple le fait...

... qu'aujourd'hui un peu plus tôt dans la journée j'eusse écrit un billet aimable et spirituel. Qu'aurait-il pu alors se
passer?
 
Pour le plus grand malheur des passagers du Titanic, rien de bien plus heureux pour eux. Trop tard pour cela. Mais pour mes contemporains, cela aurait pu être tout à fait différent. Combien auraient pu briller ce soir (maintenant quoi!) lors d'une de leurs nombreuses réceptions en s'attribuant les propos brillants de ce billet imaginaire. Ils auraient pu ainsi gagner de nombreux amis, des amis réels, sans pour une fois abuser le cyber monde d'un habile copier/coller masqué de l'anonymat pseudoïdien. Ils auraient alors passé une nuit bercée par la conscience d'avoir trouvé un sens à leur vie. Et demain matin! Demain matin, sans les répercussions d'une nuit agitée des soubresauts angoissants de leurs inconscients mortifiés, ils auraient alors évités les interjections des frères prêcheurs de la congrégations des congrégationnistes pas très catholiques mais persécutés car ils ont trouvé la vraie voie vers le Seigneur et qu'on veut les empêcher de révéler ce chemin céleste car il remet en cause trop de principes bien ancrés dans notre conscience collective du monde (connu aussi sous l'acronyme: CCPTCMPCIOTLVVVLSEQVLEDRCCCCIRCETDPBADNCCDM). Alors ce jeudi d'Ascension ils ne seraient pas allés à la maison des frères précheurs de la CCPTCMPCIOTLVVVLSEQVLEDRCCCCIRCETDPBADNCCDM. Ils n'aurait pas vendu leur maison, celle de leur parent pour devenir moine ninja dans un temple pshyco-bouddhique de l'Ille et Vilaine. Ils auraient pu passer la Noël en famille et non déguisés en vache dans une crèche du Larzac. Ils auraient pu fêter le passage de la nouvelle année en compagnie de leurs nouveaux amis tous abonnés à la revue des deux mondes, au lieu de devoir lire la revue des deux mondes ce 31 au soir.
Quel triste destin, provoqué par ce billet manqué. Je regrette, je suis ségollènnement désolé, si, si! Mais aujourd'hui sera un mardi noir, sans imagination.

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