200 millions de dollars, telle est le montant du budget de construction d'une nouvelle réserve de pandas en Chine. Il ne s'agit pas de la construction d'une usine d'un constructeur automobile italien mais bel et bien d'un...
... sanctuaire pour ces désespérés plantivores noir et blanc.
De quel droit l'Homme, une nouvelle fois, contrarie la nature? Le panda ne souhaite plus vivre, c'est un fait avéré. Un animal qui a basé son régime alimentaire sur un type unique d'aliment est soit crétin soit asthénique. De plus, ce même animal refuse de se reproduire: les pandas s'ignorent mutuellement. Remarquons au passage que le panda a réussi cet exploit sans utiliser de téléphones portables, baladeurs mp3 et autres diffuseurs de solitude que nous rencontrons aisément dans nos transports en commun.
Pourquoi nos chers psychologues si promptes à donner des conseils et des explications au moindre accident de la vie, ne déclarent-ils pas que le panda ne souhaite plus exister? Il en a, de toute évidence, le comportement. Alors qu'on les laisse s'éteindre tranquillement avant de créer des ailurinae cretini congeniti.
Mais non, on leur aménage un parc de loisir, où ils couleront une retraite heureuse avec un PIB de 3 millions de dollars par habitants soit plus que le Luxembourg, le Qatar, les Bermudes, Jersey, le Koweit, l'Emirats Arabes Unis, Singapour, USA réunis.
A croire que les pandas sont devenus les ex-votos de notre monde. L'expiation par le panda, permettra-t-elle de se gaver encore de petits fours, la conscience reposée par sa bonne action? Acte religio-médical! Les sociétés protectrices des animaux sont-elles devenues des distributeurs d'indulgences? Mais ne nous trompons pas, ce ne sont pas elles qui sont à mettre (voir remettre) en cause bien au contraire: sont mises en question les gens qui donnent. Des aveugles volontaires et des manipulateurs, qui s'attaquent à une conséquence plutôt qu'à sa cause. Heureusement car sinon ce serait eux les suicidaires!
Parfois je comprends les pandas et me dis que c'est par décence qu'ils s'éteignent.