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La pensée humaine: de la dysenterie à la choucroute.

Ce billet est mû par une humeur joviale, pleine de certitudes et de concepts médico-culinaires. Hier a vu la naissance de l'immédiateté progressive. Une grande journée pour l'humanité qui je n'en doute pas (tiens donc) sera bientôt...

... (suivons le concept) sanctionnée par une cérémonie de commémoration de l'avenir.

Comment des humains, dotés approximativement de la même composition chimique de quelques illustres prédécesseurs qui ont mis en place des découvertes admirables tels les grandes pyramides, la vénus de Milo, les cosinus, Turandor, le char d'assaut, Guernica, le coton tige... peuvent aussi fièrement tenir ce genre de propos?
Quel raisonnement mène à cette déclaration?

1- le temps qui passe nous amène irrémédiablement vers le futur d'où notre présence ici. (réponse limite hors sujet, mal introduite et générique donc insuffisante).

2- la certitude est le propre de l'homme (quoique le sale serait bien plus adapté). Serait-ce une malfaçon de mère nature? Pourquoi considérer avant tout sa pensée comme juste?
Élimions d'entrée de jeu, la tête de mule, le fanatique religieux, le supporter de foot et le téléspectateur des magazines de sociétés, car ils ne sont que des caricatures d'adeptes de la vision à sens unique, voir de la véracité pragmatique et multiforme (quitte à être contradictoire). Que la certitude soit le propre de l'homme, trouve tout sa justesse chez les penseurs, philosophes, scientifiques et autres professeurs et professants de savoir. Combien d'hypothèses continuent d'être défendues à l'encontre d'évolutions scientifiques ou d'expériences. La critique est devenue le parapet de la réflexion, du doute, une sorte de canapé intellectuel dans le quel il est agréable de s'ensuquer. Pour ne pas progresser: critiquer! L'erreur ne peut être admise qu'après un long et périlleux chemin. Le changement d'avis est perçu comme une trahison de soi et de l'image de soi, sans doute un reliquat de nos cerveaux d'homme des cavernes. Nous avons brûlé des gens pour motif de terre plate et cette barbarie ne semble pas encore d'une autre époque.

L'évolution qu'on nous propose est une parade de couardise. Pour ne pas être critiqué, il faut tout penser, après tout on ne peut attaquer un cercle de coté. Alors vive le non positif, l'immédiateté progressive, le yes, we can (quoi donc?), l'indépendance unitaire... Toutes ces formules dynamiques et incontestables pour nous mener nul part. Le pragmatisme est non ennemi car il ne sert a rien.





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